Cartes postales au-dessus du tréfonds

Medias

Cartes postales au-dessus du Tréfond

Jeudi 03 fév 2022

Représentations/Traversées publiques à La gare mondiale (jauge limité à 12 personnes)
Jeudi 03 février – 20h30
Vendredi 04 février – 18h30
Samedi 05 février – 14h et 19h30
Dimanche 06 février – 11h et 17h

Les représentations seront précédées ou suivis d’un collation ou repas (selon règles sanitaires en vigueur à ce moment là)
Réservations au 05 53 57 90 77
ou contact.melkiortheatre@gmail.com

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Une carte postale comme un fragment, le souvenir d’un endroit visité que l’on veut partager. Ce qui importe, c’est l’état de vacance. L’état où l’esprit dénué de toutes contraintes se laisse porter, dans un temps, au-dessus, en-dessous, à côté, entre la surface et la couche, près d’une souche… Comme dans toute exploration, il y a ce que l’on trouve et ce qui échappe… 

Multiplier les composantes
Chercher les intrications
Compter sur la rencontre des strates pour éviter l’effondrement.

Il y a la strate de la mémoire : des textes, les cartes postales, après avoir été écrites, ont été incorporées par leur auteur qui peut donc en devenir l’acteur. C’est une mémoire d’enracinement, à partir d’une matière. C’est aussi l’apparition d’une nouvelle matière, un dire !

Il y a la strate des sons : cette composante qui se laisse aller à la porosité. Tenter d’être dans une certaine « mesure » poreux au tréfonds sonore du monde. Laisser apparaître une nouvelle matière, une « musique » !

Il y a la strate de la lumière : Prendre une responsabilité, celle de poser un outil dans un certain espace. Puis faire mouvement de lumière au fil des ressentis du présent de la traversée, une nouvelle matière, une vision !

Il y a la strate des objets : Ils sont présents sur l’espace partagé. Chacun d’entre eux peut devenir partie intégrante d’un itinéraire qui s’invente, selon ce qui s’éprouve à l’instant t, une nouvelle matière, une puissance d’agir !

Il y a la strate des corps : Tous les corps présents sont perçus par tous les corps présents qui sont perçus par tous les corps présents qui sont… vertige. Nous trois et les spectateurs, présents comme nous trois au plateau, formons un collectif de corps, une nouvelle matière, un ensemble d’affects !

C’est dans l’entrelacement, l’intrication, la confrontation, la perception réciproque de ces différentes strates (oui, les objets perçoivent les corps, oui, les sons perçoivent les objets, oui le dire perçoit la lumière, oui les corps perçoivent et perçoivent encore… impacts !) que la forme devient matière, que l’acte partagé devient politique. Un petit collectif transitoire et composite aura créé et vécu un acte de résistance. Un espace trace, il AGIT les traces, des itinéraires fugaces s’inscrivent à la surface. Resteront quelques cartes postales, volontés obstinées, tendres présences, rapsodies évanescentes.

Gilles Ruard : Ecriture des textes, jeu
Delphine Barbut : Guitare, voix et objets sonores
Thomas Cossia : Création lumière
Nicolas Barillot : enregistrement voix
Production du théâtre grandeur nature

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Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, la Direction Régionale de Nouvelle-Aquitaine, le Département de la Dordogne.

A venir

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