Le Festival du 5 Février au 15 Février 2014.

EXPOSITION
« CRIDAR »

Du 4 au 15 Février

CRIDAR

Par JULIEN VITTECOQ

| Dans le hall du Centre Culturel Michel Mannet |
L’exposition CRIDAR du photographe Julien Vittecoq sera présentée dans le Hall du Centre Culturel de Bergerac et sur les panneaux d’affichages publicitaires en février 2014, à l’occasion du festival [TrafiK]* porté par le Melkior Théâtre/La gare mondiale.
Cridar est un projet photographique né d’une rencontre de Cridacompany avec les élèves
du Pop Circus à Auch, initiée par CIRCa, pôle des arts du Cirque. Un temps de travail mené avec les élèves
en mars 2012 a donné lieu à une première série de photographies noir et blanc sur le thème du cri, complétée en avril 2013 à Lectoure lors d’une rencontre avec un groupe d’élèves de l’école primaire. Dix‐huit tirages ont été exposés au centre d’Art et Photographie de Lectoure pendant le festival Cheminements 2013.

NO WINDOWS
FENÊTRES…

Du 5 au 13 Février

NO WINDOWS FENETRE IL Y AVAIT IN OUR BEDROOMS

LES SOEURS H

| Au Rocksane |
Dans No Windows fenêtres il y avait in our bedrooms, pièce vidéo 3 écrans, le spectateur est placé au centre d’un univers surprenant et décalé, où de nombreux anti-héros aux envies banales et aux failles nombreuses viennent lui livrer / jeter/ confier leurs peurs, leurs désirs enfouis et leurs fantasmes inassouvis.
Sous la forme de paroles plus ou moins impudiques, plus ou moins fausses, fantasques ou assumées, et avec une grande touche d’ironie et de second degré, la pièce vidéo No Windows fenêtres- propose une juxtaposition de différentes explorations de l’intime, dont les thèmes nous renvoient à notre quotidien, à notre existence -quête d’identité/ amour/ rapport hommes-femmes/ féminité…
Dans une mise en scène de la vie quotidienne très affichée et pour le moins trafiquée, et se nourrissant très volontiers du cliché, les sœurs h mêlent et confrontent leurs deux disciplines (l’une venant de l’écriture théâtrale, l’autre de la vidéo), en bouleversant d’une manière ludique les codes narratifs de l’écriture et de l’image.
Univers visuels flottants, surimpressions textuelles, personnages et ambiance « surréalistes » imposent une lecture et une écoute qui déstabilisent l’évidence du rapport image/texte/son, et mettent en mouvement une œuvre audacieuse et décalée, aux confins de nos habitudes formelles.

Réalité augmentée
« WHEN WE MEET AGAIN »

Les 5, 8, 11, 12, 13, 14 et 15 Février

WHEN WE MEET AGAIN

Par ME AND THE MACHINE

| A La Maison des Vins – Cloître des Recollets |
« La première fois que l’on s’est rencontré tu pouvais me voir, mais je ne pouvais pas… » raconte la femme invisible.
When We Meet Again est un voyage unique à travers des rencontres médiatisées par la technologie.
Le spectateur est transporté dans un monde qui mêle réalité ambigüe de l’écran, le royaume fantomatique d’un interprète fantomatique présent mais invisible, le virtuel qui semble réel et vice et versa. Il est invité à s’engager dans une expérience unique, performative, d’immersion sensorielle, quelque part entre réalité et fiction, entre ce qu’il imagine, ce qu’il peut toucher et sentir.

EXPO/CONCERT
BANANARCHIE

Mercredi 5 Février

BANANARCHIE

Bananarchie

| A La gare mondiale |
Ils sont français et vivent à Berlin. Ils ont monté un groupe de punk/electro festif où ils chantent (aussi) en allemand. Elle réalise des illustrations, lui des compositions musicales (notamment la bande originale du film Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ). Clémentine et Olivier ont plus d’une corde à leur arc et c’est à eux qu’on a confié la lourde tâche d’inaugurer ce festival sauvagement européen, un peu à leur image !

NOUVEAU CIRQUE
« MAÑANA ES MAÑANA »

Jeudi 6 Février

MAÑANA ES MAÑANA

Par la CRIDACOMPANY

| A l’Espace François Mitterrand |
Sept ans d’existence, un pied en Midi-Pyrénées, l’autre en Catalogne, fervents expérimentateurs de chants, de silences et d’états de corps, qui chavirent les sens soufflant sur l’écume des mots, la Cridacompany est une petite fabrique qui à le coeur voyageur et l’âme poétique. Des deux acrobates danseurs, qui en composent l’équipe : Jur Domingo et Julien Vittecoq surgissent des créations multiples : formes dansées procédant par associations d’idées sonores captées ici et là ; concerts entre amis ; performances improbables et jongleries de petits rien ; photos où exhiber des hasards plutôt incontrôlés – tous fragments dérisoires arrachés à l’instant, qui font voir l’émotion par le trou des fêlures qu’ils creusent dans le quotidien.
Passés par le théâtre de rue, mais formés au Lido, centre des arts du cirque à Toulouse, ils ne se figent nulle part et se trouvent inclassables, faisant feu de tout bois, fussent-ils ceux d’un cerf.
Dans cet espace sans queue ni tête, ils inventent Mañana es Mañana, conçu avec Gabriel Andrès Agosti et Anicet Leon, entre douleur et sentiments, pour faire tanguer l’ivresse circassienne et déboussoler la danse.

J’AI APPORTÉ
MES GRAVATS…

jeudi 6 et vendredi 7 Février

J AI APPORTER MES GRAVATS A LA DECHETTERIE

Par le théâtre Le Vent des Signes

| A La gare mondiale |
Cette nouvelle création d’Anne Lefèvre réitère l’idée de l’exercice de lucidité, de dévoilement, de mise à nu -l’introspection (sismographie) de l’intime, de l’être. C’est presque une toilette quotidienne. Un check-up/démolition salutaire. Un travail de déconstruction / construction nécessaire à partir duquel se dessine un paysage intérieur qui révèle l’état du monde. Sans compromis, sans concession. Il y a quelque chose de la figure d’une Don Quichotte contemporaine dans cette performance.
Ce check-up/sismographe qui fait un état des lieux signe une continuité avec son spectacle précédent You need a coach my friend et qualifie bien sa démarche actuelle. Une Anne Lefèvre, en bataille avec elle-même, avec nos lâchetés et nos redditions faciles.
« De quoi parle ce texte, ahurissant de justesse, de vertige et de poésie ? Des possibles. Il est possible de, il est en permanence possible, et le désir y est. »
Coline Merlo – MicroCassandre

« PARAISO COLECÇÃO
PRIVADA »

Samedi 8 Février

PARAISO COLECÇÃO PRIVADA

Marlene Monteiro Freitas

| Au Centre Culturel Michel Manet |
Lieu imaginaire de genèse chrétienne, au paradis la vie se déroule libre des contraintes de tous les jours. Au manque de nourriture, le paradis offre l’abondance, et au fardeau du travail, la vie libre d’efforts et obligations. Il y a un paradis d’avant la création, déréglé mais innocent, car méconnaissant du péché originel, et le paradis de la vertu, la terre promise au ciel pour ceux qui ont vécu une vie vertueuse. Mais, au fur et à mesure que le paradis s’émancipait le sphère morale-religieuse du Dernier Jugement et, petit à petit, trouvait sa place dans la sphère des arts, il est devenu de plus un plus le lieu de l’exotique et du merveilleux. Parcours symétrique de l’enfer, car, en effet, tous les deux sont devenus des hauts lieux de l’imagination artistique. Paraíso – colecção privada [Paradis – collection privé] est un concert chorégraphique dans le jardin de l’imagination; marqué par des éléments dissonants et hétérogènes, peut-être étranges, éventuellement inquiétants, c’est une machine à produire des émotions où des rencontres fortuites avec des aiguilles peuvent se produire.

« JE DEVIENS
JIMI HENDRIX »

Dimanche 9 Février

JE DEVIENS JIMI HENDRIX

Melkior Théâtre

| A La gare mondiale |
Je deviens Jimi Hendrix est une expérience littéraire et multimédia.
Littéraire pour l’usage de la langue qui s’y déploie, celle d’Eric Da Silva, lyrique, crue, organique, excessive, jubilatoire.
Et multimédia pour pousser loin les possibles de la simultanéité entre texte, son, image, live et différé et l’interaction avec les spectateurs. Prodigalité. L’un et l’autre, le littéraire et le multimédia cherchant à s’augmenter réciproquement.
La création Je deviens Jimi Hendrix – juillet 2012 s’inscrit dans la lignée d’une série d’expériences théâtrales, frayant du côté de la performance et du numérique, et entamant un nouveau cycle de travail partagé entre Le Melkior Théâtre et Eric Da Silva.

PERFORMANCE
« SOM FAVES »

Lundi 10 février

SOM FAVES

Par Ivo Dimchev

| A l’Espace François Mitterrand |
Pour cette performance créée en 2009, Ivo Dimchev établit une liste de cent objets, sujets, ou personnes qui lui tiennent à coeur. Ce sont le fameux « Faves » (ou Favourites) du titre.
Pour chaque représentation, Ivo Dimchev demande au programmateur de choisir 10 sujets de la liste, de sorte qu’aucun spectacle ne ressemble au précédent.
Dans un espace blanc, comme un musée, avec une boîte à rythme, un chat en porcelaine, une peinture ringarde et deux perruques, il développe des pensées folles. Et cette boîte à musique déclenche chez lui une excitation immédiate de tout le corps pour danser.
Entre danse, théâtre et tour de chant nous sommes témoin d’un univers singulier et surréaliste. Véritable laboratoire, Ivo Dimchev explore les limites de l’intime et du public, en allant même jusqu’au voyeurisme.

THEATRE D’OBJET
« VU »

Mardi 11 et Mercredi 12 Février

VU

Par la Cie Sacékripa

| A l’Espace François Mitterrand |
A la croisée du théâtre d’objets, du cirque miniature et du clown involontaire, le spectacle « VU », solo pour manipulateur d’objets usuel, met en scène un personnage méticuleux, délicats ordonné à outrance.
Ce spectacle muet parle des petites obsessions qui parfois deviennent maladives et qui,
par excès de minutie, finissent par faire « péter la cocotte ».

CHOREGRAPHIE
« EN ST[OC]K »

Jeudi 13 Février

En St[oc]k

Collectif a.a.O

| A l’AGORA de Boulazac |
Le Collectif a.a.O est une équipe en compagnonnage avec La gare mondiale. A ce titre, des transports au départ de Bergerac seront mis en place lors de la présentation de la pièce chorégraphique « EN ST[OC]K » le jeudi 13 février à l’Agora – pôle national des arts du cirque de Boulazac
« Un projet d’émancipation de la culture occitane pour en extraire la chair créatrice en élaborant une danse comme un mouvement vital. A corps perdu, danseurs d’esquisses dans une poésie « du mouvement du monde ». Cette tension permanente qui nous affecte, impose une réflexion sur l’altérité du monde, comme une chance de faire face pour inventer encore, encore et toujours, une tentative d’existence dans notre capacité à vibrer. » Carole Vergne

CONCERT
YOM

Vendredi 14 Février

Yom The Empire of Love

Yom

| Au Rocksane |
Toujours à la recherche de nouveaux frissons, Yom s’élance avec The Empire Of Love dans un nouvel espace-temps entre French touch, cyber klezmer et jazz de science fiction…
Propulsées par des rythmiques survitaminées où se glissent des cordes soyeuses et des voix futuristes, les mélodies envoûtantes jaillissent de sa clarinette 100 % acoustique. Disco des Balkans ? Dance floor du Moyen-Orient ? Électro lyrique new look ? Tout cela à la fois sans doute, avec une richesse sonore qui est la clef de voûte de ce manifeste moderne, superbe hymne à l’amour autant qu’appel à une transe psychédélique, synonyme d’une nouvelle utopie.

NUIT
BLANCHE

Samedi 15 Février

ORATORIO – VIGILANT ANIMAL + AMSTERDAM GLOBAL VILLAGE

Oratorio – Vigilant animal + Amsterdam global village

ORATORIO – VIGILANT ANIMAL
L’écriture d’un roman est en cours… Il a pour titre « Vigilance animale ».
Mais ce roman puisqu’il est écrit par un homme de scène se trouve ajourné, ou plutôt, dilaté dans un temps où l’auteur se plait à imaginer les atmosphères et les sons qui accompagnent ses personnages et son récit.
Un projet sur mesure mettant en avant la relation littérature et musique qui est au centre du travail de l’auteur et au cœur des dernières productions théâtrales de la compagnie Dromosphère (Flûte!!! en 2010 et Parler aux oiseaux en 2013).
Avec Inès Cassigneul, voix Élodie Robine, alto Gianni-Grégory Fornet, guitare et voix Henri Devier, voix Grégory Vouillat-Busillet, guitare, claviers et samplers Nicolas Barillot, sonorisation et diffusion.
AMSTERDAM GLOBAL VILLAGE
Le héros du film s’appelle Khalid. C’est un jeune coursier que le spectateur suit au gré des livraisons de sa précieuse cargaison de films et de photos. Johan van der Keuken retourne aussi aux origines lointaines de certaines de ses rencontres: il suit l’homme d’affaires tchétchène Borz-Ali dans Grozni en guerre; il accompagne Roberto dans son village natal, en Bolivie, voir sa mère qui le croyait mort; la caméra suit une femme juive et son fils qui retournent dans la maison où elle le retrouva à la fin de la guerre après trois douloureuses années de séparation…
Ce film est également un voyage au coeur de la musique : DJ 100% Isis et sa House Music, un enterrement ghanéen, Riccardo Chailly au Concertgebouw. Dans un patchwork passionnant, Johan van der Keuken a ainsi assemblé de façon très personnelle des questions majeures de la fin du XXème siècle.


Territoire(s)

Implanté depuis 2001 en quartier « prioritaire », le Melkior Théâtre/La gare mondiale poursuit une action plurielle avec les habitants du quartier Nord de Bergerac, et développe des projets avec ceux de la Cité Jean Moulin en centre-ville. Décloisonner et co-construire sont les maîtres-mots d’activités basées sur l’expression artistique.

EN SAVOIR PLUS

COMPAGNONS

La Gare Mondiale est un lieu de recherche et de confrontation artistique. Pour se confronter il faut être plusieurs.

EN SAVOIR PLUS