l'après-ciel_joris-rodriguez

Medias

361° | Joris Rodriguez

Samedi 25 mai 2024

Résidence du 25 au 29 mai | 361° – Joris Rodriguez | La gare mondiale – BERGERAC

Imaginons.
Imaginons un stade.
19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-AquitaineImaginons.
Imaginons un stade.
19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-AquitaineImaginonRésidence du 25 au 29 mai | 361° – Joris Rodriguez19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-Aquitaine

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