Le Festival du 20 Mars au 3 Avril 2012.

Spectacle
« Nour »

mardi 20 mars 2012 à 20h40

NOUR

Par la Cie GdRA
@ Centre Culturel Michel Manet

L’histoire de Nour, personnage fictif, a été bâtie à partir de témoignages réels réalisés par le GdRA. Elle constitue le second volet d’une écriture et d’un projet consacré à la Personne, initié par le spectacle « Singularités ordinaires » créé en 2007 à l’Agora de Boulazac. Le GdRA qui allie cirque, textes, vidéo, musique, anthropologie, fouille la théâtralité quotidienne, à l’affût de traces et de gestes que laissent des histoires collectives et biographiques.

Spectacle de rue
de Ronan Tablantec

mercredi 21 mars 2012 vers 10h

RONAN

Ronan Tablantec
@ sur le marché de Bergerac (place de l’église)

Ronan Tablantec – cirque cynique et maritime
Né d’un père absent et d’une mère agitée, Ronan Tablantec garde de sa prime enfance un souvenir humide et confus. Clown anarchique, primaire ou subtil selon son humeur, il vient de Bretagne mais parcourt le monde, livrant à qui ne veut pas l’entendre sa vision des endroits qu’il traverse en regardant les gens qui les peuplent.

« Y a trop de bruit pour
que je puisse t’aimer »

jeudi 22 mars 2012 à 20h40

Y'A TROP DE BRUIT POUR QUE JE PUISSE T'AIMER

Par le Collectif a.a.O
@ à l’espace François Mitterrand

« Y’a trop de bruit pour que je puisse t’aimer »
Ce solo chorégraphique figure l’écriture d’une zone de turbulence cherchant des lignes de passage entre les forces. Remplir et inventer, trouver des énergies reconductibles et fécondes, chercher à continuer, développer, suspendre, attendre et continuer à rire, sourire, pleurer, être, être à l’affût, être là, être ailleurs, être l’être, une déclinaison d’être, une tentative de la multitude.

Spectacle
« Qui sommes-je ? »

samedi 24 mars 2012 à 20h40

QUI SOMME-JE ?

De Ludor Citrik
@ à l’espace François Mitterrand

« Qui sommes-je? »
Le fantasme de « Qui sommes-je? » est de retourner à l’aube du clown. Ce projet est sous-titré « archéologie du devenir ». Le protagoniste de « Qui sommes-je? » apprendra comment se comporter, par l’imitation et la contagion : le public incarnera ici l’altérité, l’influence, le surmoi et le référant affectif. « On cherche son clown », comme une part de fantaisie et d’affectivité qui serait tapie dans l’ombre et qui surgirait dans une image améliorée de nous-mêmes. Je veux dans cette création inverser les rapports, puisque c’est le clown qui, ici, va chercher « son humain » dans la nécessité de l’immédiat ».

Spectacle
« Jerk »

mardi 27 mars 2012 à 20h40

JERK

Par la Cie Gisèle Vienne
@ à La gare mondiale

« Jerk » est une reconstitution imaginaire étrange, poétique, drôle et sombre des crimes perpétrés par le serial killer américain Dean Corll, qui, avec l’aide de deux adolescents, David Brooks et Wayne Henley, a tué plus d’une vingtaine de garçons dans l’état du Texas au milieu des années 70. Dans la pièce, David Brooks purge une peine à perpétuité. En prison, il apprend l’art de la marionnette qui lui permet en quelque sorte de faire face à ses responsabilités quant à sa participation aux crimes. Il a écrit une pièce qui reconstitue les meurtres de Dean Corll, utilisant des marionnettes pour interpréter tous les rôles. Il présente son spectacle en prison. « Jerk » mêle sans complexe sexualité et violence, dans un registre digne de l’esthétique gore, s’inscrivant, en ce sens, dans la lignée des textes interprétés dans le répertoire de la marionnette à gaine.

Spectacle
« Mon pire cauchemar »

du mercredi 28 au samedi 31 mars 2012 à 20h40

MON PIRE CAUCHEMAR

Par Cie Ludor et Consort
@ à La gare mondiale

« Mon pire cauchemar » est une sadicomédie
« Amis du spectacle vivant, le Cabaret-Crochet sera bientôt près de chez vous. Artistes en herbe ou monstres sacrés, inscrivez-vous dès aujourd’hui pour tenter votre (dernière) chance. Si vous vous révélez assez talentueux, le public vous plébiscitera; sinon, le clown vous clouera au pilori. » Cette farce horrifique, empreinte de références au grand-Guignol et à l’épouvante, relève le défi de produire du rire à partir des thématiques de l’aliénation et de la torture mentale.

Spectacle « Hamlet ou
l’éloge du play-back »

mardi 3 avril 2012 à 20h40

HAMLET OU L'ELOGE DU PLAY-BACK

Par le collectif Yes Igor
@ à l’espace François Mitterrand

« Hamlet ou l’éloge du play-back »
Le play-back est une belle invention. Il est dommage qu’elle ne soit pas plus utilisée. Dans le théâtre, par exemple, quel gain de temps et de confort pour les comédiens ! Plus de problèmes de tirade oubliée, de voix fatiguée. Prenons Hamlet, par exemple, qui est une pièce fort longue et fort verbieuse. On pourrait laisser les comédiens s’ébattre sur la scène, et ne sonoriser que le souffleur. Imaginons ensuite que ce dernier ait oublié son texte à la maison. Cela va-t-il forcément nuire au déroulé de la pièce, à sa bonne compréhension ? La tragédie va-t-elle survivre à ce traitement ? La catastrophe attendue aura-t-elle lieu ? Ou tout finira-t-il en chanson ?

« Installations du
Collectif a.a.O »

du 19 mars au 3 avril 2012

INSTALLATIONS DU COLLECTIF A.A.O

Collectif a.a.O
@ à la salle n°9 Maison des asso. Jules Ferry

L’exposition en tant que manifestation plastique, emboîtant le pas de ces états fragiles, s’inscrit dans le sillage de ces co-incidences spatiales et corporelles.
Ainsi pour la danse, si la trace indique et soulève de sa marque le passage du corps dansant, elle manifeste également au lieu même de son empreinte, le signe de son absence.
D’une dérobée où ne s’y devine plus que la capricieuse caresse.
Comme l’érosion de la pluie creusent les sillons de la roche.
La larme, le tissu dévoilé de nos peaux.

Exposition de
Judith Avenel

du 9 mars au 3 avril 2012

Temps, absence et mémoire. Un mémento mori
@ hall du Centre Culturel Michel Manet

« Ma recherche plastique pose un regard mélancolique sur les choses qui changent, qui passent et qui nous échappent.
D’un côté l’impérieuse nécessité de multiplier, conserver, et entasser, des fragments de corps moulés. De (re)trouver et faire apparaître la présence qui va disparaitre pour ne pas oublier. Des sortes de reliques. Rassembler mes « restes » pour ne pas perdre.
Pourtant, toujours aussi de l’autre côté, traverser ce qui n’est déjà plus, se construire et accepter. Tout au moins apprendre à accepter. Se détacher ? Abandonner ? Renoncer ? Ces traces, empreintes, attestent d’un passage et d’une présence dont je « refuse » qu’ils passent, s’effacent. La séparation définitive est insupportable.
Les questions ne se résolvent pas, mais se relancent et prolifèrent. En contradiction, en doute et toujours en résistance pour donner du sens. Faire contrepoids à cette ombre omniprésente. Un « Memento mori ». »
Judith Avenel, Février 2012
Exposition présentée par La Nouvelle Galerie
photographies réalisées par Judith Avenel


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Implanté depuis 2001 en quartier « prioritaire », le Melkior Théâtre/La gare mondiale poursuit une action plurielle avec les habitants du quartier Nord de Bergerac, et développe des projets avec ceux de la Cité Jean Moulin en centre-ville. Décloisonner et co-construire sont les maîtres-mots d’activités basées sur l’expression artistique.

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