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Mike de New-York

L’anniversaire

Esse que quelqu’un sait où…

Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal

Melkior Théâtre

Eric Da Silva a écrit une composition en dix parties regroupées sous le titre: Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal, dont l’ambition générale est de porter notre attention, c’est à dire nos mains sur la misère, la violence et la rage qui agitent notre société….

« Au départ de ce travail il y a la lecture de La misère du monde de Bourdieu. Cette autopsie de la société, de l’état du monde, m’a donné envie d’écrire des histoires indépendantes les une des autres, qui mettaient en situation des personnages complètement différents…»

Le projet «Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois.» est la onzième et dernière partie de la « décade » intitulée : «Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal», pour et sur laquelle Eric Da Silva travaille depuis l’année 2002. C’est avec L’Emballage Théâtre qu’il a monté six de ces parties «La demande en mariage » et «Stalingrad» qui groupait cinq pièces (la Télé, Un homme et une femme, Polic’secour, l’Exécution et Stalingrad).

Par la suite, c’est la collaboration avec Henri Devier, le Melkior Théâtre et La gare mondiale de Bergerac qui a pris le relais. En 2007 et 2008, nous avons ensemble créé deux nouvelles parties de « je ne pourrais pas… » intitulées «Mike de New York» et «L’Anniversaire».

C’est en Janvier 2010 que nous avons présenté la neuvième pièce «Le contrat» au Festival 30’’30’ à Bordeaux. A ce jour, seule la partie dite «Le trou» qui complète la décade reste à entreprendre.

« Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir? J’ai répondu au bois. » a été créé en 2010.

Notes d’intention

« C’est le Bois de Boulogne que je regarde comme l’espace tour à tour féérique et inquiétant de la filiation directe avec les bois ou les forêts des pièces de Shakespeare (surtout les comédies), dans lesquelles, toutes sortes de fabulations, d’hallucinations, de métamorphoses, d’enchantements se produisent. Épicentre métaphorique d’un monde dans lequel le masque que l’homme se fabrique dans l’urgence pour combattre, aimer, se défendre, posséder l’étonnante propriété de tenir tête à la réalité.

Je regarde donc le bois de Boulogne, gigantesque lupanar à ciel ouvert une fois la nuit venue, comme le lieu de passage, de lutte, de vie et de plaisir, de personnages qui n’ont pour la plupart pas encore de représentations authentifiées ou affichées dans le théâtre que nous vivons. Et pourtant, même si ceux-ci trouvent sans difficultés dans le répertoire Shakespearien, (Élisabéthain plus largement ou encore Brechtien plus prés de nous) leurs ancêtres, leurs devanciers, leurs prédécesseurs.

Voilà qu’ici, tout à fait simplement le théâtre, à la racine même de notre rapport avec le monde, nous entraine à conquérir cette propriété encore dont nous ne saurions nous passer pour exercer, (sur) vivre : monter le monde en spectacle, c’est-à-dire jouer avec … »

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