HABITER – Ce qui demeure

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HABITER – Ce qui demeure | Lecture | Jeudi 28 juin au Cockpit à Chamiers

Comme toute aventure, cette histoire s’inscrit dans un temps qui n’est pas le temps ordinaire. C’est un temps autre, comme une bulle qui se déploie au gré des expériences.
Tout a commencé dans un lieu, l’Ali’mentation générale, avec des femmes, les femmes du CIDFF. Les ont rejointes la Brigade d’Ali’, les Ali’couseuses et les Ali’yoggeuses qui, toutes ensemble, forment un archipel de récits (récifs) singuliers et collectifs. Le point de départ s’est aussitôt confondu avec le point d’arrivée. Quelle fut, pour chacune d’entre elles, la somme des maisons habitées depuis l’enfance ? Les paroles puis les textes, sans la moindre amertume, laissent échapper du tragique, de la douceur, de la violence aussi et même une épopée. Des vies de femmes se donnent à lire, puis à entendre au travers de lectures qui s’organisent sur le territoire. Elles se voient aussi, grâce au dialogue subtil entre les textes et les dessins réalisés par François Penaud Desmoulins.

Pendant 4 ans, cette aventure a été accompagnée par Henri Devier – auteur, Sara Ghazali – libraire, François Desmoulins – illustrateur et Claude Fosse – éditrice.
Ce vendredi 8 mars sera le grand soir : celui de la présentation et du lancement du fruit de plusieurs années de travail intitulé « Habiter – Ce qui demeure » et édité par les éditions Langage Pluriel !

Projet en collaboration avec la Gare Mondiale, le CIDFF Dordogne, la librairie La Mauvaise Herbe et les éditions Langage Pluriel.
Soutenu par La Préfecture de la Dordogne, la Communauté d’Agglomération Bergeracoise dans le cadre du contrat de ville et de la DRAC Nouvelle­-Aquitaine.

Accompagnement – Mise en voix/lecture : Claude Fosse
Avec Caroline, Christine, Françoise, Géraldine, Marie-Claude, Sandra et Claude

Au Cockpit
Cité Jacqueline Auriol/ BAT D rue Albert Camus
24660 Chamiers

Le chant des voyous

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LE CHANT DES VOYOUX – La propagande Asiatique / La Gare Mondiale | Dimanche 2 juin – 11h30 dans la cour de l’école Gambetta dans le cadre du festival Bergerac en Scène organisé par la ville de Bergerac

Performance collective mêlant passages du roman Des dragons dans les halls, textes des rappeurs bergeracois accompagné en musique par Tristan Ikor.
Jules Lopez alias «Julo le gros», est un jeune adolescent obèse vivant à La Croix d’Argent, un quartier populaire de Montpellier, dans les années 90. Dans le monde de Julo, la télé est allumée tout le temps. Les adolescents se gavent de dessins animés japonais. Dragon Ball, animé tiré du Manga de Akira Toriyama, est leur préféré. Il met en scène les aventures de San Goku, un jeune guerrier humanoïde à queue de singe. Entouré d’une équipe constituée d’amis et d’anciens ennemis ralliés à sa cause, il s’entraîne sans relâche pour faire face à des adversaires de plus en plus puissants. Cet univers d’entraînements surhumains et de combats infinis est un refuge pour Julo et ses amis immergés dans un quotidien fait de précarité, de deal et de drogues.
Ce premier épisode est consacré à l’histoire de David.

Mise en scène – écriture : Julien Villa
Création sonore : Tristan Ikor
Musique : les rappeurs bergeracois ; Heaven, Nesi, Myrah et Mortex

Julien Villa est artiste collaborateur à La gare mondiale. En janvier, il a passé deux semaines en résidence d’écriture à l’appartement pour l’écriture de son prochain roman des Dragons dans les Halls. Avec Vincent Arot, il a rencontré les rappeurs et les élèves d’option théâtre du lycée Maine de Biran. Ce temps a été ponctué également de lectures publiques au sein de la cité Jean Moulin. Deux semaines de résidence et une présentation publique de cette lecture live a été présenté en mars dernier à La gare mondiale lecture radio live hip hop d’extraits du roman « Des Dragons dans les halls »

361° | Joris Rodriguez

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Résidence du 25 au 29 mai | 361° – Joris Rodriguez | La gare mondiale – BERGERAC

Imaginons.
Imaginons un stade.
19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-AquitaineImaginons.
Imaginons un stade.
19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-AquitaineImaginonRésidence du 25 au 29 mai | 361° – Joris Rodriguez19 heures, les projecteurs s’allument sur des tribunes vides.
Sur la pelouse d’herbes vertes, au cœur du terrain de jeu, un cercle de chaises s’installe…

Dans son centre, imaginons des comédien.nes jouant une fable venue d’un autre temps. Une fable qui soit satire des défauts des Hommes et de la société. Il y aurait en genèse un récit grandiose, des personnages mythiques, un conte de ceux qui ont architecturé notre culture occidentale.

Imaginons qu’alors, à chaque instant de la fiction, les spectateur.ices soient sollicité.es et puissent, de leurs statuts, ré-écrire ces mythes. Imaginons qu’on leur soumette les grands choix du parcours des héros et héroïnes. Imaginons qu’ils et elles puissent choisir en direct, seul.es ou collectivement, instantanément ou par un vote, les trajectoires de leurs personnages.

Et si, dans le théâtre, les rires et les larmes, les stratégies et les magouilles, les épilogues et les morales étaient le choix du public ? Que deviendraient nos contes ? Si nous inventions d’autres passages dans le labyrinthe de nos dramaturgies occidentales ? Si nous avions la possibilité de réinventer nos mythes le temps d’un spectacle de théâtre, que deviendraient-ils ? Que deviendrait le temps de la représentation ? Que serait alors le théâtre ?

Je m’appelle Joris Rodríguez, je suis comédien et metteur en scène, et 361° est le projet d’innovation théâtrale que je porte. Durant ces quatre dernières années, mes rencontres avec les publics adolescents ont bouleversé mon appréhension du spectacle vivant. Créer un théâtre pour la jeunesse invite à s’adresser à une génération plus que jamais éveillée à la fiction. Le commerce numérique et les plateformes de “streaming” ont, tour à tour, abattu toutes les formes de contraintes qui, jusqu’alors, étaient partie de l’exercice du spectateur. C’est parce qu’il m’est évident que l’expérience du théâtre doit être incomparable aux arts dits numériques que je souhaite, avec cette nouvelle création, exacerber de façon très vive les éléments qui distinguent les arts vivants des œuvres vidéo.
« Comment rendre le spectacle vivant plus vivant qu’il ne l’est déjà ? ». Cette question, soumise par une élève, me conduit à penser un spectacle qui ne soit pas une représentation mais bien une aventure vivante totale. Ainsi, comme prémisse intuitive ou point de départ de ma recherche, l’idée d’un théâtre à choix multiples où les spectateurs choisissent, dans le temps même de la représentation, les destins qu’ils rêvent pour leurs nouveaux héros.

Cette semaine, Joris sera accompagné par Gianni Fornet – Cie Dromosphère en tant que regard dramaturgique.

Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-Aquitaine

Cratère | Alice Tixidre

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CRATÈRE – Alice Tixidre | Résidence du 13 au 17 mai 2024 – Sortie de résidence le vendredi 17 mai à La gare mondiale – BERGERAC – Entrée libre

Cratères est une pièce de théâtre sur la pollution des sols à travers l’histoire d’une famille néo-rurale. Elle explore les frontières entre fiction et documentaire en empruntant aux documents et aux témoignages. Lors de son passage à La Gare Mondiale, Alice tentera d’écrire toute la lumière et l’humour qui doivent percer la pièce à travers les personnages afin de mieux rejoindre son public et de mieux servir son sujet. C’est aussi dans la poésie des Cratères que l’autrice ira creuser durant son séjour.

Alice Tixidre est diplômée du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre et de l’UQÀM. Elle a écrit Les Satellites, Tout ce que je te dirais (preuve de vie) (présenté au Festival du Jamais Lu de Montréal, FJL), La migration des papillons (mention du jury du prix Gratien-Gélinas), Éva et Porée (lauréat des Écrivaines et écrivains associés du Théâtre, soutenue par la SACD, présenté au FJL) et Déguerpir (Théâtre des Béloufilles). En résidence à la Gare mondiale et à La Métive, Alice travaille sur sa prochaine pièce, Cratères (soutenue par le CALQ).
Cette semaine, Alice sera accompagnée par Eulalie Roux en tant que regard dramaturgique.
Résidence en collaboration avec La Métive (23) dans le cadre d’un réseau autour des écritures contemporaines en théâtre initié par la DRAC Nouvelle-Aquitaine

Sortie de résidence – vendredi 17 mai – 19h – Entrée libre – à La gare mondiale
Buvette et restauration sur place

La gare mondiale
Espace rené coicaud, rue du Sergent Rey
Renseignements : contact@lagaremondiale.com – 05 53 57 90 77

RODEZ-MEXICO | DÉ-CRÉATION

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RODEZ-MEXICO – DÉ-CRÉATION | 11 mai 2024 – 20h – BERGERAC – Espace Lagabrielle

De quoi ça parle
Simple jardinier communal, Marco vit et travaille dans le seul pavillon encore debout de la zone industrielle et commerciale de Rodez. Un beau jour, il se rend sur le Larzac et découvre un documentaire sur le zapatisme et la figure du sous-commandant Marcos. L’histoire de ce personnage et la pensée révolutionnaire l’obsèdent. Par un étrange hasard, la mairie annonce à Marco la démolition prochaine de son pavillon. Très vite le glissement opère du rêve à la réalité pour cet apprenti lecteur de Marx. Nouveau guérillero zapatiste dans son pavillon devenu « la Realidad », Marco Jublovski n’est autre que le sous-commandant de Rodez. Le voilà parti en croisade, affublé d’un passe-montagne, armé d’un « fusil à cauchemar » pour combattre la fausseté du monde avec sa bande de potes, ses anarco-mariachis. Le geste est fou mais comment faire autrement ? Le roman Rodez-Mexico de Julien Villa est la trame de cette pièce d’abord créée pour la scène du théâtre. L’équipe s’apprête désormais à la « décréer », sans décor ni création lumière préconçus, dans un espace à priori non dédié au spectacle. Une manière de questionner la politique de décentralisation et de la traduire en acte, avec vous.

Qu’est-ce qu’une dé-création ?
Dé-création veut dire chercher hors du plateau la réalité d’un texte d’abord écrit au plateau. Dé-création veut dire défaire une logique de diffusion qui consiste à produire le même spectacle partout. Dé-création veut dire s’arracher aux salles de théâtre et se confronter à leur dehors : une géographie et une histoire à chaque fois singulières. Dé-création signifie une immersion nécessaire de plusieurs jours sur un lieu non-équipé. Dé-création veut dire chercher un nouveau souffle dans un espace non encore neutralisé c’est-à-dire non encore dédié au spectacle. Dé-création veut dire provoquer la rencontre et re-passionner les rapports. Dé-création veut dire déplacer les ruines et les périphéries au centre, y déterrer un spectacle à la beauté augmentée et découvrir un monde supplémentaire.

L’occasion d’une collaboration originale entre divers lieux et antennes culturels du territoire.

Cette aventure artistique met en synergie une compagnie du territoire (La Propagande Asiatique), un théâtre indépendant (La Gare Mondiale), un théâtre indépendant hors les murs (Vous Etes Ici), un théâtre de ville (l’Espace d’Albret), une scène conventionnée (L’Odyssée), un tiers lieu (La Maison Forte) et un Centre Dramatique National (Comédie de Caen). L’Agence Culturelle Dordogne Périgord accompagne le projet. L’OARA et la DRAC Nouvelle-Aquitaine soutiennent également la démarche.
Toute cette itinérance sur plusieurs départements sera accompagnée par deux jeunes réalisateurs néo-aquitains (Jamila Jendari et Nicolas Beinhart). Leur présence a pour but de suivre un processus collaboratif mettant en présence plusieurs structures culturelles ayant des statuts particuliers et intervenant sur différents territoires.

C’est quand ?
Les dé-créations du spectacle Rodez-Mexico se joueront en Dordogne :
Le 4 mai 2024 – Au Palace à Périgueux à 20h (Réservations et renseignements – Odyssée de Périgueux)
Le 11 mai – Recyclerie – Espace Lagabrielle à Bergerac à 20 h (Réservations et renseignements auprès de La gare mondiale – contact@lagaremondiale.com – 05 53 57 90 77 – Tarifs – 6€/13€
en Lot-et-Garonne :
Le 14 mai à l’Espace René Albret de Nérac à 20 h (représentation exceptionnelle en intérieur)
Le 18 mai à Monbalen à 19h (performance collective autour de Rodez-Mexico et de la trilogie Des Don Quichotte(s) – Suivie d’une rencontre-débat autour de l’histoire collective de cette aventure et des nouvelles tentatives de décentralisation)
Une dernière dé-création aura lieu en Normandie, en partenariat avec le CDN de Caen :
Le 29 mai à Bellengreville à 20 h (Réservations et renseignements Comédie de Caen)

Nos Jardins | Cie Du Double

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NOS JARDINS – Cie Du Double – Lycée Maine de Biran | Mardi 12 mars – 20h – La Gare Mondiale à Bergerac
Un jardin ouvrier doit être rasé pour permettre la construction d’un nouveau centre commercial. Pour Les jardins ouvriers d’un quartier vont être rasés pour la construction d’un nouveau centre commercial. Deux élèves tentent de s’opposer à cette disparition. Pour l’une, ce jardin est un morceau de son enfance et le lien intime et politique que son père entretient avec le vivant. Pour l’autre, c’est le refus d’une décision sans concertation qui impacte directement leurs vies. Elles finiront par embarquer leur troisième camarade puis tout le lycée avec eux, dans un grand mouvement de protestation !
Deuxième volet du cycle d’écriture autour de l’Histoire, il y sera question de la figure de Louis XIV, du jardin à la française et de la Commune de Paris.

Texte : Amine Adjina
Mise en scène : Amine Adjina & Émilie Prévosteau
Durée: 1h10

Distribution : Mélisande Dorvault, Manon Hugny et Gauthier Wahl
Création sonore : Fabien Aléa Nicol
Régie générale et création lumières : Azéline Cornut
Scénographie : Cécile Trémolières
Costumes : Majan Pochard
Régie son et lumières : Vinciane De Mulder
Construction décor : Frédéric Fruchart

Coproductions : Malakoff scène nationale, Le Théâtre 71 / Scène nationale de l’Essonne, Agora-Desnos / Le Théâtre d’Angoulême, scène nationale / La Halle aux Grains, scène nationale de Blois / FACM – PIVO – Scène conventionnée art en territoire / Le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon / Le Trident, scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin / La Passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud / Le Gallia Théâtre, scène conventionnée d’intérêt national – art et création de Saintes / L’Atelier à Spectacle, scène conventionnée d’intérêt national art et création de l’Agglo du Pays de Dreux

Avec le soutien de la Scène nationale d’Aubusson, du Théâtre au Fil de l’Eau, du théâtre au fil de l’Eau, Pantin (93) et du Fonds d’insertion pour Jeunes comédiens de l’ESAD – PSPBB.

Pour cette création, la Compagnie du Double bénéficie du soutien de la Mairie d’Orléans.
Amine Adjina et Émilie Prévosteau sont artistes associés de la Halle aux Grains, Scène nationale de Blois et artistes complices de la Scène nationale d’Angoulême. Ils sont également associés au projet du Théâtre 71, scène nationale de Malakoff.

Entrée libre – réservation conseillée – contact@lagaremondiale.com – 05 53 57 90 77 (durée 1h)

Spectacle en collaboration avec le lycée Maine de Biran
Deux représentations scolaires ont lieu lundi 11 et mardi 12 mars dans le cadre du dispositif des cordées de la réussite.

*Avant la représentation
Coop’Apéro avec Coop’Actions à Ali’mentation Générale (27 bd Jean Moulin) – 17h30/19h15

L’occasion de découvrir Ali’mentation Générale, lieu d’innovation social et artistique dans le quartier Jean Moulin, son jardin pédagogique, son projet de cuisine solidaire et le travail de coopération avec les acteurs du territoire

Un texte à soi | Voix de femmes

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UN TEXTE A SOI – Voix de femmes | Vendredi 8 mars – 19h – Librairie La Mauvaise Herbe à Eymet

Comme toute aventure, cette histoire s’inscrit dans un temps qui n’est pas le temps ordinaire. C’est un temps autre, comme une bulle qui se déploie au gré des expériences.
Tout a commencé dans un lieu, l’Ali’mentation générale, avec des femmes, les femmes du CIDFF. Les ont rejointes la Brigade d’Ali’, les Ali’couseuses et les Ali’yoggeuses qui, toutes ensemble, forment un archipel de récits (récifs) singuliers et collectifs. Le point de départ s’est aussitôt confondu avec le point d’arrivée. Quelle fut, pour chacune d’entre elles, la somme des maisons habitées depuis l’enfance ? Les paroles puis les textes, sans la moindre amertume, laissent échapper du tragique, de la douceur, de la violence aussi et même une épopée. Des vies de femmes se donnent à lire, puis à entendre au travers de lectures qui s’organisent sur le territoire. Elles se voient aussi, grâce au dialogue subtil entre les textes et les dessins réalisés par François Penaud Desmoulins.

Pendant 4 ans, cette aventure a été accompagnée par Henri Devier – auteur, Sara Ghazali – libraire, François Desmoulins – illustrateur et Claude Fosse – éditrice.
Ce vendredi 8 mars sera le grand soir : celui de la présentation et du lancement du fruit de plusieurs années de travail intitulé « Habiter – Ce qui demeure » et édité par les éditions Langage Pluriel !

La soirée débutera par une lecture d’un texte (travail en cours) d’Olivia Stainier et lu par elle-même.
Olivia Stainier est une actrice et dramaturge belge. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un monologue qui réfléchit à partir de sa maladie auto-immune. Sur son chemin d’écriture, elle aime partager des étapes de travail avec le public.
« Pour l’instant, ce texte n’a pas de titre. Il pourrait s’appeler “Comment les médecins ont peur du doute” ou “Pourquoi je mindfuck la binarité sans l’avoir voulu”. Peut-être même “Ce que j’ai trouvé sur le chemin de l’errance médicale”. En tout cas ça commence par la chute progressive de mes cheveux puis de tous mes poils et le changement du regard des gens. Ma maladie et sa rareté m’ont isolée. C’est pourquoi j’ouvre mon processus d’écriture et de création au public dès que l’occasion se présente. » Olivia Stainier

Librairie La Mauvaise Herbe
17 rue du Temple
24500 EYMET

Projet en collaboration avec le CIDFF Dordogne, la librairie La Mauvaise Herbe et les éditions Langage Pluriel.
Soutenu par La Préfecture de la Dordogne, la Communauté d’Agglomération Bergeracoise dans le cadre du contrat de ville et de la DRAC Nouvelle­-Aquitaine.

Ali’mentation générale | Focus

Focus sur l’Ali’mentation Générale
Article du journal Sud-Ouest publié le 2 février 2024 | © Rédaction et photo : Thomas Jonckeau
Lien web : www.sudouest.fr/culture/ali-mentation-generale

« C’est une cuisine qui attire surtout les femmes du quartier Jean-Moulin. On y fait de la couture et du yoga… et puis on y infuse surtout des créations de compagnies.
Une cuisine solidaire qui accueille des ateliers de yoga, de couture et de jardinage ou encore des artistes en résidence ? Oui, oui, c’est possible. Son nom : Ali’mentation générale. Installé au cœur d’un quartier de Bergerac (Dordogne), c’est à la fois un lieu de création artistique et de rencontres pour la population.
Ce lieu a été créé il y a sept ans, sous l’impulsion d’Henri Devier, cofondateur et, à l’époque, directeur de La Gare mondiale. Après avoir installé son théâtre au cœur du quartier de La Catte, lui et son équipe ont décidé d’ouvrir cette annexe dans un des immeubles du quartier Jean-Moulin.
Une fois de plus, il s’agissait d’implanter la création au cœur de la cité. Et pour convaincre les habitants de pousser la porte, quoi de mieux que les attirer avec de la bonne cuisine ?

Cuisine et ateliers
Concrètement, cet espace, qui était autrefois un appartement et un salon de coiffure, possède aujourd’hui une cuisine fraîchement rénovée, où les cuisinières de « la brigade d’Ali » préparent à manger avec les invendus des magasins Biocoop de l’agglomération.
Les « clients » sont les artistes accueillis en résidence ou bien des associations, lorsqu’elles organisent des événements et ont besoin d’un soutien pour la confection de repas. « Cette activité a explosé, explique Clément Fahy, administrateur de La Gare mondiale. Il y a énormément de monde qui fait appel à nous et l’ancienne petite cuisine n’était plus adaptée. »
Le lieu mêle cuisine, ateliers et création artistique.
Plusieurs fois par semaine, le site accueille aussi des ateliers de yoga et de couture, auxquels participent les habitants du quartier. Ou plutôt les habitantes, car le lieu est exclusivement fréquenté par des femmes. « On ne l’avait pas prévu, analyse Clément Fahy. Les hommes semblent moins sensibles à ce genre d’initiatives. » À l’extérieur, le jardin partagé et ses composteurs offrent aussi un support d’échanges pour les habitants et de création pour les compagnies.
La « dosette »
Pour gérer l’Ali’mentation générale, ses créateurs testent une nouvelle forme de gouvernance, en autogestion : la « dosette », un groupe de huit habitantes qui ont les clefs, cogèrent le lieu avec les salariés de La Gare mondiale et participent aux prises de décision.
L’Ali’mentation générale accueille une dizaine d’événements culturels par an. « Quand une compagnie vient ici, nous faisons en sorte qu’elle touche à toutes les activités, pour impliquer tout le monde », avance Marine Chaugier, la nouvelle directrice de La Gare mondiale.
Ses créateurs testent une nouvelle forme de gouvernance, en autogestion 
En ce début d’année, c’est la compagnie Ouï/Dire qui était accueillie en résidence, dans le cadre d’un rapprochement avec Le Cockpit, un endroit à la démarche similaire à celle de l’Ali’mentation générale. Les artistes Marc Pichelin et Louise Collet y préparent un spectacle autour du thème du potager.

Pourquoi ce nom ?
Lors de son inauguration, en 2017, Henri Devier expliquait que le nom d’Ali’mentation générale était « un hommage » à Ali, patron atypique d’une épicerie de Seine-Saint-Denis, qui avait fait l’objet d’un documentaire avant d’être tué à son comptoir par un toxicomane. »
©Thomas Jonckeau

[TRAFIK]* | NACRE – Cie Andréa Cavale

NACRE – Cie Andréa Cavale (théâtre gestuel et musical – à partir de 6 ans) | Mercredi 29 novembre – 18h30 – Auditorium Bergerac

« Nacre » est une bulle onirique et poétique, l’histoire sans paroles d’un trio de nomades à la poursuite d’un « fantôme » insaisissable, mystérieux personnage au corps de coquillages. Avec leurs huttes leur servant autant d’habits que d’habitats, tour à tour robes pour cheminer et cabanes de campement, ces trois nomades loufoques pistent le « fantôme » de leurs rêves tel un animal sauvage. Vont-ils parvenir à le voir, le rencontrer et embrasser son mystère ? Au côté de ces quatre personnages se trouve sur scène le musicien, cinquième personnage qui distille, avec sa musique espiègle et mélancolique à la fois, une atmosphère sensorielle propre à cette étrange beauté.

Distribution :
Ecriture, mise en scène et costumes-paysages : Fabien Delisle et Anne Careil
Costumes : Anne Careil
Création Musicale : Manuel Duval
Création Lumière : Baptiste Joxe
Interprètes : Mariele Baraziol, Naëma Brault, Anne Careil, Fabien Delisle et Manuel Duval

Soutiens / Mentions obligatoires :
Coproductions : Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord, L’Avant-Scène Cognac – Scène conventionnée, L’Odyssée – Scène Conventionnée Art et Création, L’Agora – Billère Soutiens : La Gare Mondiale – Bergerac, Espace Culturel La Forge – Commune de Portets, Laboratoire du territoire de la Vallée de la Vézère – Terrasson-Lavilledieu, Le Reflet – Ville de Tresses, Théâtre du Cloître – Scène conventionnée à Bellac Production déléguée : Carré Vivant

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INFOS PRATIQUES :

→ Spectacle à partir de 6ans
→ Entrée 13€ / 6€ réduit (jeunes de moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, allocataires du RSA, intermittents du spectacle, adhérents de La gare mondiale)
→ 18h30 – Durée 50mn | Auditorium Espace François Mitterrand – BERGERAC
→ Réserv. : Centre Culturel Michel Manet – 05 53 57 71 51 – Billeterie en ligne La Cab
Festival organisé par La Gare Mondiale

FESTIVAL [TRAFIK]*

→ Facebook: https://www.facebook.com/TrafiKFestival
→ Internet: www.melkiortheatrelagaremondiale.com

[TRAFIK]* | Un appartement sur Uranus

UN APPARTEMENT SUR URANUS – Cie Des Limbes (Performance) | Mardi 28 novembre – 20h30* – La Traverse à Bergerac

Pendant deux ans, les comédiennes de l’ »Atelier des Limbes« , dispensé aux Bazis (Ariège), ont travaillé les chroniques que Paul B. Preciado avait écrits pour le journal Libération et qui sont rassemblées dans un ouvrage édité par Grasset : “Un appartement sur Uranus”.
Commencées comme Beatriz et poursuivies une fois devenu Paul, Paul B Preciado propose une traversée du genre dépassant les questions de sexualité pour déployer une pensée du monde dissidente et révolutionnaire. Il est question du corps : corps politique, corps qui refuse la binarité des sexes et assume les transidentités.
Avec : Isabelle Audiot, Nade Christel, Monique Cohendi, Christiane Cotonat, Josette Desjobert, Birgit Kaspar, Louise Paris 
Musique : Did Selles – sous le regard de Loïc Varanguien de Villepin -

Buvette et restauration avant et après la représentation
Avec la présence de la librairie La Colline aux livres
En collaboration avec La Traverse
*Dans le cadre de la programmation « voix dissidentes, marges en lutte » initiée par Romain Jarry, artiste associé à La gare mondiale

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INFOS PRATIQUES :

→ Entrée libre
→ 20h30 – Durée 1h | La Traverse – La Manufacture de Tabac – 36 bd Sentraille – BERGERAC
→ Rens./Réserv. : La Gare Mondiale – 05 53 57 90 77 – contact@lagaremondiale.com
Festival organisé par La Gare Mondiale

FESTIVAL [TRAFIK]*

→ Facebook: https://www.facebook.com/TrafiKFestival
→ Internet: www.melkiortheatrelagaremondiale.com