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Motor Home / Gerry from La gare mondiale on Vimeo.

FAIRE LE MUR

Faire Le Mur :
« Je suis venu au théâtre en faisant Le Mur dans « Le Songe d’une Nuit d’Eté » and now William, I came to tell you que je m’en vais.»

Création d’Henri Devier
Première présentation dans le cadre de la programmation de [TrafiK]* 2016, 17 novembre 2016, dans |La maison des invités|

« Il s’agit pour moi de sortir de quelque chose pour entrer dans autre chose. Ces deux espaces demeurent largement indéterminés. Sortir c’est entrer, comme s’il s’agissait de construire une maison avec le but de créer la porte qui me permettra de la quitter. Si j’identifie clairement le point d’entrée (cette première expérience de théâtre au lycée où je joue Le Mur dans la pièce de Shakespeare « Le Songe d’une nuit d’été »), je ne sais quoi dire du point de sortie si ce n’est la fatigue d’un jeu qui n’opère plus dans le monde de l’art. Le paradoxe est de vouloir en sortir artistiquement, c’est à dire précisément en dehors de cette fatigue qui s’est lentement insinuée dans ce que l’on appelle communément le spectacle vivant… Un titre s’impose à moi comme une évidence : je suis venu au théâtre en faisant Le Mur dans « Le songe d’une nuit d’été » and now, William, I came to tell you que je m’en vais… » Henri Devier (27/03 2015)

Cette formule à rallonge et en forme de clin d’oeil est le titre insolite de la prochaine création d’Henri Devier. Parallèlement au travail qu’il développe avec Eric Da Silva au sein du Melkior Théâtre/La gare mondiale, Henri Devier poursuit son propre chemin artistique. Animé par la recherche incessante de formes renouvelées, il imagine un nouveau projet nourri de réflexions, d’échanges, d’expériences personnelles et partagées, amplifiées par le souffle d’une dynamique européenne.

Le projet s’enracine dans un souvenir passé. A partir d’une première expérience théâtrale au lycée où il joue « le mur » dans le songe d’une nuit d’été, le comédien devine que l’avenir du théâtre est à trouver en dehors de ce mur, ce mur qui fait cloison entre le connu et ce qui est à inventer. Aujourd’hui, il entend « sortir de la fatigue d’un jeu qui n’opère plus dans le monde de l’art ». Mais sortir c’est aussi entrer dans autre chose. D’où la nécessité de « réinvestir un champ lexical capable de donner un corps à ce projet qui se veut à la fois performatif, documentaire, traversé par les arts plastiques et engagé dans un processus de déterritorialisation. »
Le déclic ? Une photo et la rencontre avec Neven Allanic, plasticien installé à Leipzig. C’est au sein du dispositif architectural conçu par celui-ci, une sorte de « Maison des invités » construite à l’intérieur de l’Espace Coicaud, que trouvera sa place cette création née d’un travail d’écriture élaboré dans le cadre de résidences partagées et déterritorialisées (Sheffield, Istanbul, Leipzig, Valencia) – Création [TrafiK] 2016.

Photos
1 Faire Le Mur : résidence Leipzig
2 Autoxylopyrocycloboros Simon Starling
3 One Week Buster Keaton
4 Painter Paul McCarthy

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